En 2022 plus que jamais, les viticulteurs ont été touchés par les dérèglements climatiques : gel en avril, début de printemps très ensoleillé et forte sécheresse estivale.
La vigne étant fortement dépendante des conditions climatiques, cette augmentation des contraintes thermique et hydrique se traduit par des conséquences néfastes selon le degré de sensibilité à la contrainte hydrique de la parcelle : rendements limités, maturations difficiles et/ou décalage de maturation, mortalité accrue due à la sécheresse …
Face à des situations de plus en plus contraignantes, l’adaptation au vignoble est donc de mise.
Différents leviers sont envisagés et testés au Centre du Rosé :
Si l’on s’intéresse au sous-sol de la vigne, la mycorhization est une piste prometteuse grâce au réseau racinaire développé par la symbiose champignon/racine invisible mais essentielle qui semble limiter le stress hydrique subi par la vigne (1ère année d’étude).
Enfin, le choix du matériel végétal est certainement le levier le plus puissant pour adapter la vigne à une sécheresse accrue. Ainsi, la tolérance à la sécheresse de différentes variétés (anciennes, autochtones et étrangères) et de plusieurs portes greffes est à l’étude en zone Provençale [4].
[1] Rosé & Recherche n°4, article « Ombrage par filets »
[2] Rosé & Recherche n°3, article « Quel système cultural dédié à la production de vin rosé ? »
[3] Webinaire : Techniques culturales pour s’adapter au changement climatique
[4] Rosé & Recherche n°2, article « La (R)évolution des cépages » et « Les deux nouveaux cépages Rousseli et Caladoc »
Rosé & Recherche n°3 : « Quelles variétés pour demain en région provençale ? »